carte d'identité

PRÉNOMS & NOM ☣ Anna Evangeline Harper DATE DE NAISSANCE, ÂGE ☣ 27 Février, 27 ans LIEU DE NAISSANCE ☣ New York, ville et l'état, États Unis GROUPE SANGUIN ☣ AB - SON AVIS SUR LE GOUVERNEMENT ☣ A mis chemin entre scandalisée et indifférente STATUT & ORIENTATION SEXUELLE ☣ Célibataire, Hétérosexuelle ORIGINES ☣ Américaine ANCIEN EMPLOI ☣ Médecin légiste EMPLOI ACTUEL ☣ Médecin légiste GROUPE ☣ Gouvernement PV/PI/SC ? ☣ PI

histoire & caractère

Evangeline a un caractère assez particulier. Il est complètement contradictoire et dépend surtout de la personne avec qui elle se trouve. Lorsqu’elle est avec une personne en qui elle a confiance et qu’elle affectionne, Evangeline est toujours très souriante et très calme. Pas très bavarde, elle est surtout une oreille attentive pour son interlocuteur, elle préfère de loin écouter la personne discuter plutôt que de se mettre en avant et commencer à parler pendant des heures. Toutefois, son calme peut faire penser qu’elle est du style coincée, c’est une fille très ouverte mais légèrement timide au début. Après une fois lâchée, la jeune fille adore s’amuser, faire la fête. Pas besoin pour elle d’être le centre d’attention non plus, elle veut juste profiter à fond du moment présent. Elle n’est pas du tout du genre à aller vers les autres et elle préfère attendre que les personnes aillent vers elle. Malgré qu’elle ne dit que très rarement qu’elle ressent, Evangeline accorde très facilement son amitié et une fois qu’elle l’a accordé, elle fera n’importe quoi pour cette personne. Elle est particulièrement loyale envers ses amis, elle fera tout pour les aider et ne les laissera jamais tomber.
Mais envers les personnes qu’elle n’apprécie pas, le tableau n’est pas vraiment le même. Pour ce qui est du silence, elle le garde encore plus avec ses ennemis, la plupart du temps quand elle ouvre la bouche pour leur dire quelque chose, c’est plutôt pour les rabaisser. Son côté chaleureux et souriant disparaît très vite pour la rendre complètement froide et indifférente à ce qui l’entoure. Evangeline garde toutefois une façade de marbre et s’énerverait plutôt à la manière des Anglais, de manière très froide.
Mais au niveau normal, quand elle n’est avec personne en particulier ou quand elle est seule. Evangeline est une fille très rêveuse. Très jeune, elle rêvait déjà d’un ailleurs. Aucun lieu en particulier, aucun pays ne l’intéressait plus qu’un autre. Elle voulait être juste autre part que là où elle se trouvait, elle espérait qu’un jour quelqu’un, n’importe qui viendrait la chercher, mais les comtes de fée, c’est bien quand on est petit mais au bout d’un moment on se désillusionne très vite. Evangeline est également quelqu’un de très renfermé, en plus d’être rêveur. Elle n’aime pas trop se confier, personne ne prêtait particulièrement attention à elle alors lorsqu’on commence à lui poser des questions, elle ne sait pas trop comment réagir et préfère donc esquiver la conversation. Oui Evangeline aime beaucoup noyer le poisson. Mais pour elle, ce n’est pas le pire défaut qu’elle peut avoir, ce qu’elle déteste en particulier, c’est son côté maladroit. Toujours la tête ailleurs, elle oublie que ses pieds sont là où elle se trouve réellement et à tendance à bousculer les gens ou le pire se faire mal toute seule comme une grande. Un autre défaut qui pourtant pour Evangeline est une qualité, la jeune femme est d'un naturel très curieux et ça depuis qu'elle est petite. Elle a toujours voulut tout savoir, tout comprendre et tout voir, ce qu’elle espère un jour pouvoir arriver.



Il était une fois dans un pays pas imaginaire. Ce jour, le 27 Février, la pluie ne cesse de tomber depuis le début de la matinée sur la grosse pomme. Et bien que personne ne souhaitait mettre son nez dehors, la vie devait continuer comme tous les jours et malgré le temps, tous les américains, ces personnes lambda, vaquaient à leur occupation habituelle, aller au travail, conduire les enfants, faire les courses. Une vie comme une autre dans une ville comme une autre. Toutefois, cette journée ne s’était pas annoncée si banale pour une famille de la ville. Mary Eddowes, âgée d’environ 22 ans, avait été emmenée d’urgence à la maternité la plus proche. Le bébé qu’elle portait depuis 9 mois avait décidé de montrer le bout de son nez. Les contractions apparurent plutôt dans la matinée et elle avait été amené le plus rapidement à l’hôpital. Après plusieurs heures de travail et de douleur pour Mary, le bébé arriva enfin. Les cris retentirent dans la salle de travail. Des larmes qui rassurèrent la mère, son enfant allait bien. Une fois lavé et emmailloté, les infirmières tendirent lui le bébé. C’était une petite fille. Une des infirmières demanda alors comment allait s’appeler la petite princesse. Mary annonça alors nonchalamment les prénoms choisis quelques semaines plus tôt. Elle avait opté pour Anna Evangeline Harper. Cela peut paraître étrange mais Mary n'était pas particulièrement ravie de cette naissance. En effet, la jeune femme était du genre volage est pas du tout enjouée par l’idée de devenir mère. Elle préférait de loin papillonner d’homme en homme, enfin depuis quelques semaines, elle entretenait surtout une relation adultère avec un homme marié, et aussi étrange que cela puisse paraitre, elle demanda à ce que l’enfant porte le nom de son père, celui d’Harper. Et surtout elle ne tenait pas à devenir mère. Mais raté, Mary était tombée enceinte et sa famille refusa qu’elle avorte, elle devait assumer ses choix et avoir un enfant faisait parti des « dommages collatéraux ». Toutefois quatre ans après la naissance d’Evangeline, Mary décida de reprendre sa vie d’avant et abandonna alors sa fille, la laissant chez ses grands parents. Toutefois avant de s’en aller, elle lui promit qu’un jour elle reviendrait la chercher, un jour qui finalement n’arriva jamais…

Depuis ce jour Evangeline vit seule avec ses grands parents. Pas spécialement riches, même plutôt l’inverse, ils vivaient dans les vieux quartiers assez éloignés du centre de New York. D’origine britannique, la petite famille habitait dans un semblant de quartier anglais, au même titre que Chinatown ou le quartier des Italiens. A cette époque, très naïve, Evangeline attendait que sa mère revienne bien que ses grands parents lui expliquèrent qu’il y avait très peu de chance qu’elle revienne. Mais avec le temps qui passait et sans avoir la moindre nouvelle de sa mère, Evangeline finit par abandonner l’idée de la revoir un jour. Les années qui passèrent firent disparaitre de plus en plus le visage de celle qui lui avait donné la vie et la jeune New Yorkaise ne s’en trouvait pas spécialement triste. Elle ne l’avait jamais connu et son éducation, tout ce qu’on lui a appris venait de ses grands parents, principalement de son grand père qu’elle vénérait plus que tout.

La vie d'Evangeline, bien qu'elle n'avait pas de parents comme les autres enfants de sa classe, fut tout à fait normale et heureuse. Bien que l'argent ne coulait pas à flot, Evangeline ne se considérait pas comme quelqu'un de malheureux. Ses grands parents faisaient le maximum pour satisfaire ses besoins et pour pouvoir de temps en temps, lui faire plaisir. Avec une vie comme celle ci, on apprend très vite la valeur de l'argent et ses grands parents n'eurent jamais droit à un caprice de la part de leur petite fille. C'était une jeune fille très calme qui préférait avoir une carte d'abandonnement à la bibliothèque de New York plutôt que d'avoir les derniers jouets à la mode. Un comportement qui enchanta ses grands parents. Le grand père d'Evangeline, William, qui avant était écrivain. Pas vraiment connu mais il avait toujours préféré écrire et lire plutôt que s'enfermer dans un bureau. C'était certainement à cause de ce mode de vie que la petite famille ne vivait pas sur l'or.

Quoiqu'il en soit cela n'empêcha en rien le fait qu'Evangeline trouvait sa vie heureuse. La jeune fille était très studieuse, tout le contraire de sa mère. Evangeline rêvait déjà de travail à responsabilité, à être quelqu'un d'important mais surtout d'utile. Sociale et altruiste, la jeune New Yorkaise n'avait pas de mal à se faire des amis. Mais la vie réserve toujours sont lot d'amis, d'amours et d'emmerdes. C'est pour ça qu'on a inventé l'adolescence. Evangeline n'était pas spécialement rebelle, enfin avec sa famille du moins, car sous ses airs calmes, la personnalité de la petite Harper se forgeait peu à peu. Mais au fil que les années passaient, une autre chose s'accapara de l'esprit de la jeune fille. Elle devait savoir ce qu'elle allait faire de sa vie, ce qu'elle allait faire plus tard. Ne pouvant évidemment pas s'inscrire dans les écoles les plus prestigieuses, Evangeline fut contrainte, après avoir obtenu son High School Diploma, d'aller à la faculté de New York. C'est un choix que la jeune fille accepta, ses grands parents n'auraient jamais eu les moyens de pouvoir payer la scolarité de leur petite fille si elle avait été dans une école privée. Quand au domaine choisi, la jeune fille opta pour la médecine. D'ordinaire elle idolâtrait tout ce qu'avait fait son grand père mais cette fois, Evangeline se tourna vers ce qu'avait fait sa grande mère. Cette dernière avait été infirmière, cependant Eva rêvait quant à elle d'être médecin. Ce n'est quand elle obtint sa cinquième année de médecine et qu'elle dût choisir sa spécialisation. Au début elle avait pensé prendre chirurgie ou une autre spécialisation qui permettrait d'aider au maximum les gens. Le seul souci, c'était que beaucoup de place dans ces spécialisations étaient déjà prises. Alors la jeune femme changea alors du tout au tout et choisit, à la plus grande surprise de sa famille, la médecine légale. Au lieu de soigner les vivants, elle étudiait les morts pour comprendre ce qu'ils leur étaient arrivés, et aider ainsi les familles à savoir ce qu'il s'est passé. A la fin de ses études, Evangeline travailla alors à la morgue de la police de New York, jusqu'à ce jour fameux jour où tout bascula, le 21 décembre 2012...

rapport d'incident

Rien n’aurait pu prévoir ce qu’il venait de se passer. Qui aurait pu penser l’impassable ? Ce que les seuls films d’horreur pouvaient imaginer et mettre en scène. Ce qui s’était passé sur le chantier en Californie n’atteindrait jamais jusque New York. C’était ce que tous les habitants de la grosse pomme avaient espéré. Ce virus, cette apocalypse, resteraient à l’ouest du pays et ne pourrait jamais traverser tous les Etats d’Amérique. Et pourtant… Il ne fallut pas attendre très longtemps pour que les bulletins informations de New York n’annoncent les premières contaminations. Ce fut alors la panique générale. Tout le monde se dépêchait de se procurer une arme afin de se défendre, seul face à tout le monde. Sur le coup, Evangeline refusait de porter une arme mais ses collègues policiers, avec qui elle avait l’habitude de travailler, l’obligèrent à en avoir une avec elle. Alors que la fin de l’humanité s’était abattue sur la plus grosse ville du pays, une bonne nouvelle venait d’être annoncée, comme la lumière jaillissante des ténèbres. A Washington, la capitale, les gens fortifiaient une partie de la ville, afin de se protéger du reste du monde, de survivre et de reconstruire le monde. Il ne fallut pas longtemps à Evangeline pour se dire qu’il fallait aller là bas, c’était le seul moyen de survivre. Elle réunit le plus d’affaire possible dans sa voiture et se dirigea, malgré les risques, jusqu’à la maison de ses grands parents. Elle ne pouvait pas les laisser ici alors qu’il y avait la vie à Washington. Lorsqu’Evangeline entra dans la maison de son enfance, tout avait été ravagé. Paniquée, la jeune femme appela ses grands parents dans toute la maison. Elle trouva alors son grand père allongé sur le sol, couvert de sang. Elle s’approcha alors de celui qu’elle aimait le plus, le suppliant de s’accrocher. Toutefois il était évident qu’il avait été mordu et qu’il allait se transformer comme tous les autres. Sa grand-mère qui s’était cachée arriva aussi, soutenant son mari et sa petite fille. Evangeline ne pouvait pas croire ce qu’il allait arriver, il ne pouvait pas devenir comme eux. Une boule avait pris d’assaut sa gorge ainsi que son estomac. Son grand père demanda à sa petite fille ne pas pleurer. Avant de mourir, il voulait lui confesser quelque chose. Il lui avoua alors qu’elle avait encore de la famille, qu’à défaut d’avoir retrouvé sa mère, il savait qui était son père. Tout était dans une enveloppe dans le tiroir de son bureau. Il lui demanda une dernière faveur. Il ne souhaitait pas devenir comme ces monstres et lui demanda de mettre un terme à sa souffrance. Lorsqu’Evangeline avait vu le désordre dans la maison, elle avait sorti le pistolet et ne l’avait pas rangé. La jeune fille regarda sa grand-mère, apeurée. Cette dernière pleurait toutes les larmes de son corps en silence et hocha doucement la tête. Des gouttes salées perlèrent sur son visage blafard, elle posa doucement le canon sur le front de son grand père qui ferma les yeux, serein. Evangeline ferma les yeux quand la détonation retentit.

I shot you down, bang bang

Complètement perdue, Evangeline avait l’impression que son âme était sortie de son corps, elle voyait la scène, spectatrice du désespoir de l’humanité, de ce monde. Elle finit par reprendre doucement ses esprits. Ne pouvant plus voir ce qu’elle venait de faire. La jeune femme se releva rapidement, maladroitement. Elle avança d’un pas mal assuré vers le bureau de son grand père et attrapa l’enveloppe qui lui était destinée. Elle retourna vers la chambre de ses grands parents et attrapa doucement sa grand-mère. Elle lui parla de l’annonce et lui dit de venir avec elle. Toutefois cette dernière ne tenait plus à vivre. Elle était âgée et venait de perdre son grand amour. Elle ne voulait pas partir, elle ne voulait plus vivre. Elle avait suffisamment vécu pour ne pas voir le monde se détruire et pourrir. La vieille femme attrapa la main de sa jeune fille, la demandant de mettre également un terme à ses jours, elle ne supporterait pas de vivre loin de son mari. Evangeline essaya de se débattre mais sa grand-mère, déterminée, finit par appuyer elle-même sur la détente, s’effondrant ainsi sur son mari. La jeune fille se laissa tomber sur ses genoux, de nouvelles larmes firent gonfler ses yeux et roulèrent sur ses joues. Elle pleura ainsi pendant plusieurs minutes, se recueillant sur les corps inertes de ses grands parents. Au moins, ils resteraient dans les bras l’un de l’autre pour l’éternité. Evangeline finit par se relever et quitta alors précipitamment la maison, elle devait aller à Washington, venger sa famille, même si ça ne les ramènerait jamais. La jeune femme monta alors dans sa voiture et roula sans s’arrêter jusque Washington. Tout le pays semblait dévaster, comme une tempête qui s’était abattue sur le monde. Toute la misère du monde était ressortie, c’était comme si la Terre elle-même montrait aux hommes toute sa souffrance et qu’elle s’était vengée de tout ce qu’on lui avait fait subir. Une fois à Washington, la jeune femme entra dans l’Heaven’s Land au milieu du mois de juillet. Comme tout le monde ici, Evangeline essaya d’y trouver sa place. Elle vécut pendant un moment dans le Downtown, cumulant les boulots les plus minables qu’elle put trouver. Aller savoir pourquoi, dans ses affaires la jeune femme avait ramené tous ces cours et ses livres de médecine. Impossible pour elle d’oublier sa vie de médecin légiste. Ce n’est quand Janvier que le gouvernement chercha des médecins pour trouver une solution au virus. Bien que légiste, Evangeline postula et à sa grande surprise, fut acceptée. Elle découvrit le premier cas de groupe sanguin O résistant au virus était décédé et qu’un médecin légiste serait utile pour comprendre pourquoi. Depuis ce jour, Evangeline travaille pour le gouvernement, à essayer de comprendre d’où venait le virus et à y trouver à remède pour les générations futures.

derrière l'écran

PSEUDO ☣ Sayo ÂGE ☣ 21 ans FRÉQUENCE DE CONNEXION /7 ☣ 5/7 OU AS-TU CONNU LE FORUM ? ☣ PRD (je suis Bretate) CODE DU RÈGLEMENT ☣ validé par lunaëlle AVATAR ☣ Olivia Wilde

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