carte d'identité

PRÉNOMS & NOM Lunaëlle Pixie Ralston DATE DE NAISSANCE, ÂGE 15/01/1989, 25 ans LIEU DE NAISSANCE Washington, USA GROUPE SANGUIN A SON AVIS SUR LE GOUVERNEMENT Scandalisée STATUT & ORIENTATION SEXUELLE Célibataire, Hétérosexuelle ORIGINES Américaine ANCIEN EMPLOI Étudiante en architecture EMPLOI ACTUEL Aucun GROUPE Les Riches PV/PI/SC ? PV

histoire & caractère

❝ Il paraît qu'écrire enlève la souffrance que l'on ressent. Il paraît que se confier fais du bien. Alors, mon cher journal, toi qui est mon plus fidèle ami, je t'écrit ce soir. Pourtant, je sais que tu n'émettras aucun rire moqueur au vue du nombre de bêtises que je suis capable de te conter et pire encore, tu n'émettras aucune critique, aucun jugement sur ces secrets que je te confie. Je ne serais rien sans toi, j'en suis persuadée. Toujours silencieux, impassible, tu subis mes chagrins et mes colères sans jamais broncher. C'est vrai, c'est stupide et complètement enfantin de te parler de la sorte, de te tutoyer et de faire en sorte de t'idéaliser, de ne pas me contenter l'écrire ce qui me passe par la tête. J'éprouve des difficultés à accorder ma confiance, à me livrer, mais avec toi, c'est différent. Tu es tellement différent ❞

❝ chapitre premier. ❞

Ça peut être un calvaire de revivre le passé. Et parfois, la meilleure façon d'accepter les choses horribles qui nous sont arrivées dans la vie, c'est de les revivre et de se forcer à les regarder en face.

Je ne serais pas capable de me rappeler des moindres détails se rapportant à mon enfance. Le seul qui me frappe encore à l'actuelle est ce que je qualifierais d'un abandon. Pourtant, il n'en est pas un. A peine avais-je soufflé ma cinquième années que mes parents, constamment en conflits, décidèrent d'un commun accord de mettre fin à la relation qui les avait unit durant plus d'une dizaine d'années. Ma mère, estimée incompétente par la justice alors qu'elle avait émise une demande à mon encontre, se la vit refusée et aussitôt, l'on me confia à mon père. Ce dernier, ayant une fortune incomparable, ne m'éleva que par l’intermédiaire de nourrices sous contrats. Alors, capricieuse dès mon plus jeune âge, je faisais en sorte qu'elles se fassent renvoyer, une par une. Bien sûr, les excuses furent diverses et variées à l'époque mais sincèrement, je crois qu'à l'époque, la situation professionnelle dans laquelle elles se trouvaient m'importait peu. Ma mère était partie, simplement, sans un mot, et mon père lui, fréquentait une autre femme tout en s'absentant de plus en plus pour des raisons professionnelles. Sauriez vous expliquer cela à un enfant d'à peine dix ans, qu'il n'a finalement rien à dire. Que seul l'argent peut le combler ? Oh bien sûr à l'époque, je ne me manquais de rien, traitée comme une princesse que je n'étais pas. Les jouets derniers cris ? Je les avais tous. Les tenues hors de prix ? Elles débordaient de mon dressing. Je n'avais qu'à faire cette mine enfantine, ce sourire niais et ce regard pétillant pour que mon père cède à mes moindres caprices. Mon premier fut d'avoir un cheval à mon nom, m'appartenant, afin de pouvoir laisser libre cours à ma passion. L'équitation. Celle-ci, transmise par ma mère lorsque plus jeune, j'étais tombée sur des photos d'elle, gamine, chevauchant un bel étalon. A ce simple souvenir, j'imagine mes yeux qui pétillent alors que mon coeur se serre.

❝ chapitre deux. ❞

Il est dit qu'on doit s'efforcer de pardonner, et d'oublier. Trop souvent on ne fait ni l'un ni l'autre. A la place, on garde nos rancunes et on reste fâchés. Blessures, colères, traîtrise sont des choses difficiles à pardonner. Encore plus à oublier.

L'adolescence vint naturellement. Les années s'écoulèrent et un beau jour, je dû apprendre à vivre avec cette femme, nouvelle femme de mon père. Bien sûr, nous n'avions rien en commun à part cet homme en qui elle vouait un amour infini. Pour autant, j'y voyais clair comme dans l'eau de roche et ne me laissais pas berner. Elle ne m'aimait guère et qu'elle se rassure à l'heure actuelle, je ne l'aimais pas non plus. Grande, blonde, élancée. Adepte de la chirurgie esthétique et du make-up à outrance. Elle portait des vêtements haut de gamme et se montrait d'une supériorité sans égal. Couturière de renom, elle chercha à m'attirer dans ses filets mais la mode ne m'intéressait pas et au fond, je n'eus aucun mal à lui comprendre. ❝ Je me fiche complètement de tes bouts de tissus hors de prix, si je veux des vêtements, j'irais me les acheter ! Moi, je veux dessiner, je veux être architecte ❞ lui avais-je lancée, si je ne m'abuse. Sur l'instant, elle m'avait rit au nez tout en fronçant les sourcils d'incompréhension. Garce. De mon tempérament de feu, déjà à l'époque, je n'eus que faire de ses reproches infondés, comprenant qu'elle cherchait indirectement à m'évincer du foyer. Par vengeance à cette réflexion qu'elle jugeait déplacée, elle alla se confier à mon père, lui expliquant ainsi mes souhaits de devenir architecte. Il ne comprit d'abord pas, tentant de m'orienter vers divers fidèles qui n'avaient aucun intérêts à mes yeux. L'architecture, ou rien. A l'époque, je me plaisais à redessiner ces bâtiments immenses, érigés au coeur de Washington. Je n'avais que quinze ans, si ce n'est dix-sept, dix-huit au maximum, et je me plaisais à m'imaginer grande architecte de renom. Les esquisses et les croquis se multipliant, je n'eus aucun mal à convaincre mon paternel qui m'envoya dans une école privée, appuyant mon projet par ses finances élevées. Etais-je condamnée à toujours dépendre de ces liasses sans valeurs quelconque ?

❝ âge adulte, virus. ❞

Vivre dans le passé... C'est crevant. Et je devais atteindre le stade de l'acceptation que le passé c'est le passé. Et que pour avancer, je devais me concentrer sur le présent. Je sais, c'est dur de vivre au présent... Notre esprit veut être n'importe où sauf ici... Sauf l'endroit où l'on doit être

virus, déménagement du coeur de washington, nouvelle maison a foggy bottom

❝ déménagement, fuite, jimmy. ❞

Les choix sont une constante de la vie. Le choix d'être courageux, et d'aller de l'avant, de faire demi-tour et reculer... Le choix de stagner et regarder le monde passer. On se dit parfois qu'on n'a pas le choix, alors qu'en fait, c'est tout le contraire. Il y a toujours un choix.

dispute avec son père, fuite, elle retourne dans son ancienne maison pour récupérer des affaires. A l'intérieur, elle trouve une boîte à musique qui appartenait à sa mère, mais se fait attaquer par son ancien majordome et sa nourrice. Elle s'enferme dans la salle de bain, en appelant à l'aide, et Jimmy et son frère arrivent, tuent les Morts, défoncent la porte et l'emmènent jusqu'à Heaven's Land en voiture. Une fois là-bas, elle vient de temps en temps dans les Downtown pour les voir et discuter avec eux, comprendre ce qu'ils vivent au quotidien.

rapport d'incident

❝ si tu savais petite,
comme ce monde est blessure ❞

Une nouvelle dispute avait éclaté entre mon père et moi. Si bien qu'énervée, je pris la fuite sans lui laisser le temps de réagir. Consciente des risques encourus, je m'étais précipité à mon ancienne maison où j'avais espoir de récupérer quelques affaires m'appartenant. Le soulagement fût immense lorsqu'une fois dans le salon, mes yeux se déposèrent sur la boîte à musique appartenant à ma mère. Bien que divorcé de cette dernière, mon père avait veillé à laissé quelques objets lui appartenant dans la maison, de manière à ce que je ne l'oublie pas. Absente physiquement, elle ne l'était pas dans mon coeur. Mais à peine avais-je franchi l'encadrement de la porte que des bruits s'étaient entendre. Des pas, rapides. Des grognements également. Parker et Margaret, respectivement le majordome et la nourrice que nous avions engagés autrefois étaient dans un état second. Dans un état tel que l'on me l'avait décrit concernant ses dit zombies. Ils m'attaquèrent ou du moins, tentèrent de me rattraper par leurs vitesses inexpliquées. Mais ils oublièrent probablement un détail, cette maison avait été mienne et par conséquent, je me rappelais des moindres recoins et cachettes. La salle de bain me fit office de refuge. Enfermée, je m'étais barricadée en bloquant la porte avec un petit meuble, poussé par la seule force de mes maigres bras. Des cris, toujours des cris. Déboussolée, paniquée, je n'avais plus qu'à prier tout en appelant à l'aide par la petite fenêtre de la salle d'eau. L'apparition de ces deux hommes, Jimmy et son frère, m'avait été donnée comme un signe du destin. Ils avaient probablement entendus mes cris et de ce fait, s'étaient précipités dans la maison en tuant les deux créatures qui avaient tentés de me mordre. En larmes, tremblante, j'eus pour reflex premier de leurs sauter au cou lorsqu'ils défoncèrent la porte pour me faire sortir. Consolée, réconfortée, ils m'avaient ensuite remmenées à l'Heaven's Land en me faisant, sur la route, découvrir leurs quartiers.

❝ Il m'a sauvé et je lui en suis entièrement reconnaissante. Depuis ce jour où il m'a remmené en voiture, accompagné de son frère, je vais leurs rendre visite, régulièrement. La différence de vie entre Foggy et les Downtown est incroyable. L'injustice du Gouvernement est hors-normes. Il est évidemment qu'ils n'ont que faire des sans-abris, des plus démunis. Mais songent-ils seulement à ses âmes délaissés, à ses hommes, à ses femmes, à enfants, à qui ils ne restent plus rien ? Bien qu'ayant été élevée avec une cuillière dans la vie, je n'ai jamais pu rester de marbre face à une telle situation. Alors, lorsque je les rejoint, j'essaye de remmener des vivres. Il y a tellement de vêtements propres, de nourriture et de médicaments à la villa que mon père n'a jamais rien remarqué. Jimmy et moi sommes souvent ensemble. Il faut dire que nous nous rapprochons beaucoup lui et moi, petit à petit. Nous discutions, de tout et de rien. De la vie qui s'écroule derrière les murs de l'Heaven's Land et de la misère qui gagne d'avantage les Downtown. En douce, je lui ramène ce je peux. Il le sait, je fais de mon mieux. Et puis, en parrallèle de mes études à Foggy, je travaille en temps que volontaire à l'Auberge des Downtowns. Officieusement, mon père croit que je suis serveuse dans un petit restaurant de Foggy, officiellement, j'accueille les sans-abris et leurs apportent ma présence. Je leurs fournis des couvertures, des vêtements chauds et lorsqu'ils séjournent, je leurs apportent des boissons chaudes, de la nourriture. Il y a également un centre de soins volontaire ainsi qu'une école. J'ignore si toutes les jeunes riches de mon âge agiront de la sorte mais pour moi, cet acte est évident.❞

derrière l'écran

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